mardi 16 juin 2015

Shonky's interview at Djoon, Paris



WTS. How did you meet the Real Tone crew?
Shonky: It’s a long story, I first met Lionel almost ten years ago. It was for some new year's eve and he was a friend of a friend. We all ended at my parents place for a huge afterparty. The kind of parties you totally lose control. He was there and I guess this is where everything start with him.
About Franck, I first heard a lot about him before we met. Lionel was talking a lot about him all the time and when we finally meet I already knew him pretty well. I remember when Lionel told me how he pictured himself Real Tone in the first place, his wish to unite both french and american house scene.

W. Real Tone is known as a  US deep house inspired label, you know them for a long time, in your opinion what this merger is it due?
S: I think we have a lot of common roots about electronic music but they have been always more concerned by the NY scene than I was. I've been more influenced by San Francisco and its psychedelic deep house. I guess they are known as a US deep house inspired label because Franck Roger who built Real Tone with Lionel has a strong US deep house background. They also had collaboration from a lot of american artists and they were promoting parties with guys like Kenny Dope, Alix Alvarez ,Frankie Feliciano, etc. They stay focus on this direction for a long time now.

W.Real Tone is trying to be as crossover as possible, is this workable because the scene becomes more housey?
S: Nowadays i think everything is going really fast: There are more and more producers, doing more and more tunes and the styles are moving quicker than before. I think Real Tone is more crossover because their definition of house can touch both scenes, house and techno with guys like Ricardo Villalobos or Loco Dice.

W.Why did you call this EP "Le Velour" (french word for velvet)?
S: When I think about velour I always think about something warm and cosy in which you want to let yourself go. The track is deep and drives me in a nice and warm feeling. In french sometimes we can categorize a vocal as a vocal velour. The artist Sade would be one of the best examples. It's the same with that track, I think the vocal is a vocal velour.

W. Why choosing Franck Roger to remix "Le Velour"?
S: First because i love his work, then because he enjoyed my work and wanted us to release something together. I also think he wanted to do a remix. It is also nice to work with friends who share the same passion than you do. I think our productions are increasingly close to each other, so it was pretty natural to choose him as a remixer, and even if I'm hardly excited about remixes, he did three great remixes. 

W. Any predictions about the future of the scene?
S: Hard to say because if we knew everything about the future, it wouldn't be exciting anymore. Music is changing all the time, everyday some newcomers extends the scene.

mardi 2 juin 2015

Пesse Noiяe - Appel au meurtre featuring Jean-Louis Costes


Si le sacré s'est établi sur les ruines du sacral, les différentes tentatives d'incantations du mystique auxquelles on assiste aujourd'hui se bâtissent bel et bien sur celles du sacré. Comme les zombies qui instinctivement reproduisent les gestes quotidiens de leurs vies passés, les déracinés, assoiffés de transcendance se bricolent des religions de fortune, tourmentés par un dévorant besoin de mystique, comme par la douleur fantôme d'un membre amputé à l'aveugle par l'obscurantisme des Lumières.


lundi 14 janvier 2013

ANTISÉMIIIITE!

Le mot "liberté" met la société en conflit avec toutes les puissances, même avec celle de la Nature et avec celle de Dieu. C'est pourquoi, lorsque nous arriverons au pouvoir, il nous faudra effacer le mot "liberté" du dictionnaire humain, comme étant le symbole du pouvoir bestial qui transforme les hommes en animaux sanguinaires... La liberté pourrait être inoffensive et exister dans les gouvernements et les pays sans être préjudiciable à la prospérité du peuple, si elle reposait sur la religion et sur la crainte de Dieu... C'est pourquoi nous devons arracher de l'esprit des masses jusqu'à la conception même de Dieu et la remplacer par des calculs arithmétiques et des besoins matériels...

"Les Protocoles Des Sages De Sion."
Serge Nilus? Matveï Golovinski? Les juifs? (1901)

mardi 8 janvier 2013

Salopes de journalistes



L'idée du capitaine d'industrie, propriétaire de grands médias, muselant ses journalistes afin de faire place nette pour ses affaires est alléchante mais largement réductrice. 

Les journalistes ne sont pas de preux chevaliers détenteurs du secret de l'Objectivité Absolue. À de rares exceptions près, ils sont comme tout le monde, le produit d'une idéologie dominante qu'ils prétendent combattre et sécrètent à leur tour. Cette idéologie s'élabore à travers une pléiade d'événements érigés en vérités absolues (la révolution française, les crimes contre l'humanité, les attentats du WTC etc.) permettant de jauger le bien, le mal, la gauche, la droite, etc. 

Au delà du danger que représente l'oligarchie, c'est notre surmoi qui nous émascule. Bien plus pernicieuse, économique et efficace, cette vision commune de la réalité se nourrit d'elle-même. Ses armes: l'ignorance, la novlangue et sa force d'inertie accouchent d'esprits toujours plus étroits et stériles, uniquement capables de désirer. Nous ne sommes plus des hommes mais seulement des consommateurs, et les investisseurs n'ont qu'à ramasser les dividendes.

Un journaliste est comme un guide pour le commun des mortels: il est supposé avoir réduit cette idéologie à néant et d'être capable de délivrer une analyse qui prend ses racines jusque dans les tréfonds de l'histoire et de la pensée humaine. Quand on lit Libération, le Monde ou le Figaro, on n'a pas cette sensation.

Quand 74% des journalistes se déclarent de gauche (sondage Harris Interactive) au beau milieu du champs de bataille entre mondialisme et enracinement, se définir encore selon ce clivage est bien le marqueur, infamant dans cette profession, d'une inculture politique paralysante. Ajoutez à cela un magnat des médias membre de l'oligarchie et en sortie de chaine, ce n'est plus de l'information qui comble les colonnes de nos journaux mais de la réclame.

Seule l'étude permet de mettre la pensée unique en perspective: la révolution française a-t-elle été un mouvement d'émancipation du peuple ou fut-ce un mouvement de remplacement d'un système de valeurs philosophique par l'avènement du libéralisme?

La monarchie de droit divin devait se soumettre aux préceptes chrétiens sous peine de subir la colère populaire. Certes, le système de valeurs qu'incarne la religion catholique pouvait être instrumentalisé mais il demeurait tout de même un système de valeurs. L'argent ne possède pas cette vertu intrinsèque. Le siècle des Lumières, en mettant la foi au crible de la raison à sacrifié inconsciemment le peuple sur l'autel du Veau d'Or. L'usure et le prêt à intérêt, armes d'asservissement des peuples, étaient honteusement tolérés sous l'ancien régime mais condamnés par l'église, ce qui limitait drastiquement leurs pouvoirs. Aujourd'hui, l'oligarchie détenant ces moyens de pressions tient le reste de l'humanité en respect.

Il ne s'agit ici que d'un exemple grossier et fragmentaire mais il éclaire déjà la République sous un angle différent et souvent occulté. D'autre part, si les services secrets n'étaient pas destinés à manipuler l'opinion, ils s'appelleraient le service public. Cette simple blague permet de comprendre qu'il existe des intérêts occultes et qu'une part de la vérité échappe aux feux des projecteurs.

Ainsi, les médias dominants sont dans le meilleur des cas, les idiots utiles ou pour le pire, des lieutenants du pouvoir en place. L'objet de leur haine ne peut-être ainsi qu'un vecteur d'émancipation des peuples. Suivez mon regard.

lundi 7 janvier 2013

vendredi 4 janvier 2013

vendredi 28 décembre 2012



La Sibylle de la rue Girardon (Février 1944)
Benoist-Méchin, Drieu La Rochelle, Céline et Gen Paul sont invités à dîner à l’ambassade d’Allemagne par le diplomate Otto Abetz.
La conversation tourne autour de l’affaiblissement de la position allemande dans la guerre
“Personne ne sait exactement ce qui s’est passé, poursuit Drieu, mais une chose est certaine : pour la première fois depuis le début de la guerre, la machine de guerre allemande ne paraît plus invincible.(…)
L’ambassadeur, Otto Abetz essaie de défendre la position allemande.
“Durant les explications d’Abetz, j’ai observé Céline. Celui-ci n’a pas prononcé un mot durant tout le dîner. Il est resté tassé sur lui-même, la tête enfoncée dans les épaules, le front baissé. Une tristesse indicible se lit sur son visage. Va-t-il resté muet jusqu’à la fin de la soirée ?” (…)

“Et soudain il explose :
Assez ! dit-il, assez ! en frappant la table de ses deux mains au point de faire vibrer les verres. J’en ai assez d’écouter vos conneries ! Vous n’y êtes pas du tout… Vous croyez faire les malins, vous vous triturez les méninges autour d’une table bien servie, tandis que le monde s’écroule… Ma parole, vous avez une taie nacrée sur les yeux, du plomb dans les oreilles. Et vous, monsieur, l’Ambassadeur, vous vous retranchez derrière des chiffres ramassés dans la poubelle de technocrates gâteux ! Mais ces chiffres ne prouvent rien ! Ce qui compte, ce n’est pas ce que vous produisez, mais ce que produisent vos ennemis ! Si vous construisez quarante mille avions, les Américains en construiront deux cent mille. À vos armes secrètes, ils opposeront des armes plus secrètes et plus meurtrières encore. Vous n’y pouvez rien : ils sont la masse et la fonction de la masse est de tout écraser. Pendant ce temps, sournoisement, vous nous cacher l’essentiel. Pourquoi ne nous dites-vous pas qu’Hitler est mort ?
Hitler est mort ? s’exclame Abetz en écarquillant les yeux.
Vous le savez aussi bien que nous ! Seulement, vous ne voulez pas le dire. Mais on n’a pas besoin d’être ambassadeur pour le savoir : ça crève les yeux ! Les juifs l’ont remplacé par un des leurs !
Abetz, Drieu et moi en avons le souffle coupé.”
Céline continue sa diatribe avec une grande violence. L’ambassadeur est en mauvaise posture par rapport aux employés de l’ambassade. Il ne sait comment mettre fin à la scène. Enfin il trouve une solution.
“Le chauffeur d’Abetz est entré dans la pièce.
Vous allez reconduire M. Céline chez lui, 4 rue Girardon, lui dit l’ambassadeur. Mais roulez très doucement, car il est souffrant. Vous repasserez chez lui demain pour lui apporter quelques fruits et prendre de ses nouvelles…”
Gen Paul et moi allons raccompagner Céline, dis-je à l’ambassadeur. C’est la sibylle de notre quartier. Nous habitons tous trois Montmartre…
Dans la voiture qui nous ramène, Céline ne dit pas un mot.
Tout de même, qu’est-ce que tu leur as cassé ! dit Gen Paul à voix basse.
Céline ouvre un oeil et réponds d’un ton calme :
Si je leur avais dit tout ce que j’ai sur le coeur, ç’aurait été pire…”
Jacques Benoist-Méchin, “À l’épreuve du temps. Souvenirs » chez Perrin, 2011 (cf. fdesouche)

mardi 28 août 2012

Ma dernière cartouche.



Le colonel Robert JAMBON, commandeur de la Légion d'honneur, officier de l'ordre national du Mérite, croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs, croix de la valeur militaire, chevalier du Million d'éléphants et du Parasol blanc, commandeur de l'Ordre national de Côte-d'Ivoire, est mort le 27 octobre 2011, à l'âge de 86 ans.

 Le colonel Jambon qui s'était retiré dans les Côtes d'Armor après un belle et longue carrière dans les troupes de marine puis dans les services de renseignement, était un passionné de l'Asie et un grand défenseur des H'Mongs des Hauts-Plateaux avec lesquels il avait passé quelques années de maquis et qu'il avait toujours défendus depuis.

Le colonel Jambon, qui n'avait cessé de dénoncer le génocide des H'mongs, s'est finalement résigné. L'expulsion, l'an dernier, de 4200 H'mongs de Thaïlande, l'a ulcéré. Et le silence autour de ce "marchandage" l'a révolté et finalement découragé. Son corps a été retrouvé devant le monument aux morts d'Indochine de Dinan (Côtes d'Armor). Il a laissé une lettre poignante pour expliquer sa décision. C'était sa "dernière cartouche", un "acte de guerre" et non une fuite honteuse. On peut en lire l'intégralité en cliquant ici (aller aux pages 2 et 3) ou seulement les dernières lignes ci-dessous:

    Après une période de découragement, j'ai décidé de jouer ma dernière carte ou, plus exactement, de tirer ma dernière cartouche. Dans ma tête. En d'autres termes, je vais me "faire sauter le caisson" pour expier ma part de honte et protester contre la lâche indifférence de nos responsables face au terrible malheur qui frappe nos amis Lao. ce n'est pas un suicide mais un acte de guerre visant à secourir nos frères d'armes en danger de mort. Quant à vous, les gouvernants sans honneur, vous, les grands "média" sans courage et vous, les "collabos" sans vergogne, je vous crache mon sang et mon mépris à la gueule !
    Je demande pardon à tous ceux qui m'aiment pour le chagrin que je vais leur causer.

                                     Le Colonel Robert JAMBON
                                    Retraité des Troupes de Marine


samedi 25 août 2012


Flesh and Bones hires new flesh!
Send your demos to fleshandbonesmusic@gmail.com
Good luck!

dimanche 19 août 2012